
Comeau, Commeau, Commo
Il n’existe qu’une souche de Comeau en Amérique du Nord et elle est complètement acadienne. L’ancêtre de tout ce beau monde serait arrivé très tôt à Port-Royal, en Acadie, car il s’y marie vers 1648.
En effet, c’est cette année-là que Pierre Comeau, né vers 1598 et tonnelier de métier, prend pour épouse Rose Bayon. Le couple a neuf enfants dont deux fils portant le même prénom que leur père, Pierre, et puis deux autres qu’on appelle Jean. Selon l’historien et généalogiste Stephen White, il était commun à l’époque de donner le même prénom à plus d’un enfant d’une même famille. On les différenciait généralement ensuite par des sobriquets ou des qualificatifs particuliers comme l’aîné ou le grand.
Au fil des ans, les Comeau quittèrent, pour la plupart, la région de Port-Royal et allèrent s’établir ailleurs, comme dans la région de Beaubassin ou le long de la rivière Chipoudie.
Au Québec, on dit que la majorité des Comeau ont abouti dans la région de Yamachiche-Saint-Grégoire-Nicolet. Selon Mgr Louis Richard, auteur du texte Les familles acadiennes de Trois-Rivières, les premiers Comeau de Yamachiche étaient des réfugiés qui sont rentrés au Québec en passant par la Miramichi (au Nouveau-Brunswick), et ce, grâce à la protection et à l’aide du valeureux Boishébert. Selon le père Adrien Bergeron, auteur d’une publication généalogique exhaustive portant sur les Acadiens du Québec, les noms de ces premiers Comeau de Yamachiche sont : Madeleine Comeau, arrière-petite-fille de l’ancêtre Pierre Comeau et veuve de Jean Laurt, ainsi que son neveu, Maurice Comeau, et son gendre, Joseph Comeau. Toujours selon Bergeron, ces trois Comeau font partie des fondateurs de l’importante colonie acadienne de Yamachiche.
Source : Radio-Canada http://acadiens.radio-canada.ca/les-grandes-familles-acadiennes/117/comeau/