Breau, Brault, Brot
Tous les Québécois et Québécoises portant le patronyme de Brault ne sont pas nécessairement de souche acadienne. Deux Brault sont effectivement arrivés en Nouvelle-France au 17e siècle. L’un s’est établi à Québec, alors que l’autre a élu domicile à Montréal. Le premier, du nom de Henry Brault dit Pommeville, est né en 1640 en France. En 1665, il a épousé, à Québec, une dénommée Claude de Cheurenville, fille de Jacques de Cheurenville et de Marguerite Baudon.
Le deuxième, né en 1669, est Pierre Brault dit Lafleur. Soldat pour Dejordis, c’était le fils de Mathurin Brault et de Catherine Gibaut de Saint-Vien, Ville de Pont dans le diocèse de Zaintes, en France. Le 18 novembre 1697, il épouse à Montréal Madeleine LeSiège, fille de Pierre LeSiège et de Marguerite LaPlace.
On estime tout de même que la grande majorité des Brault habitant le Québec sont de souche acadienne, car déjà dans l’Acadie d’avant la Déportation, la famille Breau était une famille nombreuse. Pourtant, il n’y eut qu’un seul Breau à venir s’établir en Acadie, soit Vincent Breau (Brot).
Nous ignorons le lieu d’origine de cet ancêtre acadien, mais les registres de Port-Royal indiquent qu’il est arrivé en Acadie relativement tôt. Après la déportation, la grande majorité des Breau s’est retrouvée soit au Québec, soit en Louisiane. Au Québec, on retrouve un nombre impressionnant de Brault de souche acadienne dans la vallée du Richelieu.
Source : Radio-Canada http://acadiens.radio-canada.ca/les-grandes-familles-acadiennes/116/breau/